Canular n°21 - 3 - Pièces de Plaute

Niveau : difficile

Retrouvez les véritables titres des pièces de Plaute. Attention aux pièges tendus par notre farceur de service !



L'Amphi triomphe
La Comédie des mânes
L'Arthrite à l'annulaire
Les Baksheeshs
Les Califes
Elastina ou l'étireur de corps
La Cafèt'
Le Paramythe
"Et pis" dit Guss
Les Mémères
Le Charmant
Le Seul Dard fanfaron
La Psalmodie de Brantôme
L'Oeil perçant
Le Petit Cartable grivois
Le Pasteur
Le Corsage
Minus
Les Trois Ecumes
Le Futal


Réponses ci-dessous. Answers below.

Amphitryon
La Comédie des ânes
La Marmite ou l'Aululaire
Les Bacchides
Les Captifs
Casina ou les Tireurs de sort
La Cassette
Le Parasite
Epidicus
Les Ménechmes
Le Marchand
Le Soldat fanfaron
La Comédie du fantôme (Le Revenant)
Le Persan
Le Petit Carthaginois
L'Imposteur
Le Cordage
Stichus
Les Trois Ecus
Le Brutal




Sabine Chaouche
04/27/2017

European Drama and Performance Studies - list of publications

Published:
N°1 - Le Développement du "grand spectacle" en France: Politiques, gestions, innovations. 1715-1864 - 2013 - 1
N°2 - L'Eloquence du silence. Dramaturgie du non-dit sur la scène théâtrale des XVIIe et XVIIIe siècles - 2014 - 1
N°3 - Le document iconographique dans son contexte : le hors-champ des images du spectacle - 2014 - 2
N°4 - Dance and the Dutch Republic - 2015 - 1
N°5 - Consuming Female Performers (from the 1850s to the 1950s) - 2015 - 2
N°6 - Shakespeare en scène, hier et aujourd'hui - 2016 - 1
N°7 - Le Suicide au théâtre - 2016 - 2
N°8 - Danse et morale, une approche généalogique/Dance and Morality : a diachronic historical approach 2017-1
[HS 1] - Déjouer l'injouable : la scène contemporaine à l'épreuve de l'impossible 2017
N°9 - Écrire pour la scène : auteurs de théâtre (XVe-XVIIIe siècles) 2017-2
N°10 - Masculinité et théâtre. 2018-1
N°11 - Le théâtre au collège. 2018-2
N°12 - Saluts, rappels et fins de spectacle (xixe-xxie siècles) 2019-1
N°13 - The Stage and Its Creative Processes. c16-c21 2019-2 - vol. 1
N°14 - The Stage and Its Creative Processes. c16-c21 2020-1 - vol. 2

Sabine Chaouche
05/21/2017

Canular n°20 - 2 - Pièces de Sophocle

Niveau moyen

Retrouvez les véritables titres des pièces de Sophocle. Attention aux pièges tendus par notre farceur de service !

Tampax
Anti-gnôme
Les Trolls qui viennent
Vieux type roi
Les Spectres
File l'octet
Le Zip à colonnes
Les Piliers


Réponses ci-dessous. Answers below.

Ajax
Antigone
Les Trachiniennes
Oedipe roi
Electre
Philoctète
Oedipe à Colone
Les Limiers

Sabine Chaouche
04/27/2017

Canular n°22 - 2 - Pièces d'Aristophane

Niveau : moyen

Retrouvez les véritables titres des pièces d'Aristophane. Attention aux pièges tendus par notre farceur de service !

Les Acharnés
Les Caves alliées
Les Buées
Les Guêpières
Les Oies d'eau
Les Thermo-souris
L'Aigre Nouille



Réponses ci-desous! Answers below!

Les Acharniens
Les Cavaliers
Les Nuées
Les Guêpes
Les Oiseaux
Les Thesmophories
Les Grenouilles

Sabine Chaouche
05/09/2017

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Sunday, September 16th 2018
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En mon esprit la nuit. Episode 27.




Soundtrack: Liane La Havas, Gone.


En mon esprit la nuit. Episode 27.
Adrien s’est pointé une semaine après. Évidemment, sans prévenir. Il était accompagné d’un pote, le mec que j’avais dû voir la première fois au café après l’accident. Plus facile de fuir. D’éviter de s’attarder, de s’expliquer.
Je les ai fait entrer. Ça se voyait qu’il était bourré.
Il ne m’a même pas présenté son copain. Juste quelques mots lâchés d’un ton neutre,
– Mes affaires, je viens les récupérer.
– Pas trop tôt. Tiens, tout est là, ai-je balancé sèchement.
– Okay, a-t-il répliqué d’une voix éteinte.
Il a ramassé le petit carton et le sac de sapes, titubant légèrement, il me faisait penser à Gainsbarre, encore plus négligé que d’habitude, cheveux ternes remontés par des lunettes de soleil, sa barbe qui d’habitude le rendait si sexy bizarrement le vieillissait, on aurait dit qu’il avait pris dix ans d’un coup.
Je me suis contentée de l’observer.
Il a laissé les clés sur la petite table. Pas un mot. Pas un geste affectueux. Rien. Pas même un regret.
Quand la porte s’est refermée, à nouveau je me suis mise à chialer. /


Surlendemain, direction planning familial. Je traînais des pieds. ―
La bonne femme m’a bassinée pendant une heure avec la réalité du fœtus, la beauté d’avoir un gamin, de procréer, de pondre la vie, avec le danger de ne pas avoir mûrement pensé à la chose, l’avortement ça laisse des traces psychologiques pendant des années, des fois on regrette toute la vie, je devais discuter avec le père de l’enfant, de toutes façons les filles-mères il y en avait plein maintenant, donc que ce n’était pas une tare d’élever seule un bambin, l’amour étant le plus important, l’essentiel même, et sans compter les aides, les alloc., fallait sérieusement que je pense si j’étais en droit d’éliminer la chair de ma chair, en gros d’être une vraie connasse, Médée l’infanticide, étais-je en droit d’ôter à ce petit être tout espoir de vivre sa propre vie, maintenant qu’il était installé en moi fallait-il lui retirer toute chance de découvrir le monde ?….
Putain j’étais déprimée comme jamais en sortant de l’hosto. J’avais l’impression d’être passée au tribunal et de m’en être pris pour cinquante ans de blâme. ―
Du coup mes rêves sont revenus, plus perturbés encore, cortège de morveux, plus infects les uns que les autres, je voyais leurs yeux, leur effronterie, leur nez retroussé, j’entendais leur babillage, ils braillaient rappaient de drôles de sons, je me voyais entourée de milliers de mouflets, le tas de couches qui formait une montagne, la ligne infinie des biberons, l’énorme stérilisateur avec la vapeur qui s’élevait sortait dans un tuf tuf continu, la pile de bavoirs à laver repasser, je les berçais, je les embrassais, je prenais soin d’eux une vraie petite mère poule, tous, les traits d’Adrien. Je passais mon sommeil à pouponner, ce n’était plus de l’affabulation, des trucs sans queue ni tête comme j’avais l’habitude de rêver, mais de la véritable persécution.
Et je me suis mise à réfléchir. J’ai même passé beaucoup de temps à uniquement réfléchir. J’ai tellement réfléchi que la chose m’est apparue comme une évidence. J’aimais mon embryon. J’aimais Adrien. C’est une part de lui de nous qui allait mourir si j’avortais. Alors je ne pouvais pas, je ne devais pas le faire. Je voulais connaître mon môme, je voulais savoir s’il serait par exemple aussi chiatique que son père, aussi flamboyant, aussi passionné. Je ne pouvais pas me résigner à l’envoyer comme ça à la poubelle. Au fond lui donner la vie allait me ramener à la vie. Quand j’ai découvert ça, je me suis sentie libérée du réseau inextricable de complexes, de désillusions que j’avais eues. Je n’allais plus jamais être seule maintenant, tout ce que j’avais en moi j’allais le donner, cash, sans même vouloir quelque chose en retour. Aimer très fort, et ça, c’est ce qu’il y a de plus beau.


(c) S. Chaouche/TFM

Sabine Chaouche